Ici tous ceux qui en ont les moyens prennent en coach pour améliorer leurs performances. Les chefs, les politiques, les acteurs, les sportifs, les étudiants des bonnes universités, les chercheurs d'emploi et les parents. Help coach, le petit préfère regarder breaking bad qu'aller faire ses devoirs !
Moi aussi j'ai une coach. La première chose qu'elle m'a demandée était de lister ce que je voulais faire avant de mourir. Je n'ai pas mentionné mon rêve de devenir une chanteuse de rock, c'est vrai que j'ai les jambes de Madonna et Beyoncé. Finalement j'ai dit que je voulais améliorer mon crawl et je m'y mets.
L'association du FMI propose de temps en temps des séances collectives de coaching pour revitaminer les épouses.
On se retrouve devant une dame blonde plutôt mûre et maquillée, c'est toujours une "sommité en la matière", qui a publié un livre de référence. Son CV me cloue sur place, plusieurs vies, des boulots géniaux, des reconversions réussies. Elle mentionne peu sa vie privée, mais nous comprenons que son chien réussit très bien dans la vie. Evidemment elle a au moins un PHD (Piétchdi, doctorat).
Elle porte un tailleur de couleur vive, rose ou bleu électrique.
Entre parenthèses vous avez vu le discours de l'Union le 12 février ? Je m'en rappelle, je soufflais mes bougies ce soir là. Faciles à repérer les femmes dans la foule du Congrés, des tâches rose, rouge, vert, bleu éparpillées ça et là dans une masse noire. Donc là on peut faire la différence.
Le séminaire du coach n'avait pas pour titre " se comporter comme un homme pour être considéré comme un leader" mais c'était de cela qu'il s'agissait : "you need to compete with the boys".
On est toutes passées à la casserole, on s'est présentées en défilant sous son oeil de faucon et elle a redressé tout déhanchement, mouvement gracieux du cou et autres manières de filles:
"tu n'es pas là pour flirter, non?", " get rid of little girl stuff","marche comme un CEO (chief executive officer), voilà, de face, tu occupes l'espace avec ton corps, bras ouverts et tu parles avec ta voix profonde".
Pas évident pour les voix des américaines qui percent les tympans, oh my god!
LE modèle c'est Daniel Craig dans James Bond, centré, sûr de lui, mais décontracté. Il a beaucoup bossé mine de rien Daniel pour devenir James, un an de leçons pour changer sa voix trop aigue.
Bill Gates lui (moi je trouvais son look à ses débuts plutôt sympa) s'est fait coacher à mort et c'est vrai que, s'il est moins sympa, son message est plus audible.
Quand tu rentres dans la pièce où une rangée de gens que tu ne connais pas vont t'interviewer, pense très fort à un truc que tu aimes, puis tu les regarde (moi c'est un éclair au chocolat fourré avec du vrai chocolat).
La coach assène "le corps ne ment pas, voyez le Pinocchio gesture, si quelqu'un touche son nez quand il parle c'est qu'il ment". Allons bon, moi je me gratte souvent le nez, surtout au printemps. Les allergiques sont donc des menteurs?
Elle ajoute que pour être un leader il faut jouer le personnage.
Regardez Michelle Obama qui devient de plus en plus une star. Son speech à la Convention démocrate était une perfection, de l'art quand elle parlait de son père si humble qui se levait tous les matins un sourire aux lèvres et si fier d'envoyer ses enfants à l'école.
Et le soir des Oscars, elle est apparue la frange au ras de ses cils-balais, sourire éclatant et robe argent. Après Jane Fonda , Meryl Streep, notre Jean Dujardin et Jack Nicholson, elle nous a annoncé l'Oscar du meilleur film.
Une seule imperfection, si j'étais elle je changerais de coiffeur.
Tuesday, February 26, 2013
Monday, February 25, 2013
Sunday, February 10, 2013
Au docteur
Quand je vais chez le docteur en Europe, une dame prend les rendez-vous au téléphone. Quand j'arrive au cabinet du médecin, je vais directement dans la salle d'attente. C'est lui qui ouvre la porte à distance. Puis il me reçoit environ 20 minutes et je le paie, de 30 à 55 euros s'il n'est pas conventionné.
A DC, pour obtenir un rendez-vous, un disque enregistré me demande de choisir entre cinq ou six options. Je presse un chiffre au hasard et, après la musique, une voix grave féminine me demande ma date de naissance, si je suis déjà venue, qui me recommande, quelle est mon assurance, etc, et me fixe un rendez-vous, si j'ai bien répondu.
Chez le docteur il y a le passage obligé à l'acceuil où campent cinq ou six afro américaines en général toutes au téléphone et très obèses. Quelquefois il y en a qui sont habillées comme si elles travaillaient dans un cabaret, faux cils interminables, mascara turquoise pailleté, une robe moulante, et quant au bonnet du soutien gorge, je pense qu'il épuise toutes les lettres de l'alphabet...du Z minimum.
Pas question d'interrompre ces dames, on attend qu'elles nous prêtent attention, sinon on te lance un regard à rentrer sous terre. Enfin tu remplis ta fiche, un questionnaire très long et tu signes un papier où tu déclares que le docteur n'est pas responsable (ah bon ?).
Après un moment, une assistante qui fait la tête me conduit dans une petite salle où je suis priée de me déshabiller puis d'enfiler une blouse, car on ne doit jamais être nu aux Etats Unis, même chez le docteur.
L' assistante me "prépare", elle prend la tension, me pèse, pose quelques questions sur un ton peu aimable, questions que je lui demande à chaque fois de répéter car j'ai du mal avec son accent.
Je suis à nouveau seule. Là le docteur entre, il est facilement reconnaissable par rappport aux autres, il est blanc, pas obèse et très souriant. Il m'ausculte une minute, me pose des questions, "combien de vin?", "vous fumez?" "vous prenez de la cocaïne"?, les antécédants familiaux, des cancers ? Et voilà c'est emballé. On dirait que le docteur est un peu déçu que je n'ai pas un cancer ni une maladie grave, je suis désolée. C'est vrai qu'il aurait pu renouveler sa porsche et cela l'aiderait à payer l'inscription de sa fille à l'université de Princeton (environ 8 000 dollars par mois)
Je passe à la caisse payer la visite qui me coûte en général entre 200 et 500 dollars. Le corps de la caissière est répandu dans l'entièreté de son bureau, je me demande comment elle a fait pour passer la porte, mais la petite tête juchée au dessus de cette masse, elle au moins, me sourit.
Rectificatif :
Depuis que j'ai écrit cela elle sont super gentilles! Un "good morning missis Margaine" de toute la réception m'accueille quand j'arrive, on rigole, surtout quand je dis "shit je vais pas pouvoir faire pipi avant l'analyse," je les fais s'esclaffer à gorge déployée, quel succés et quand je pars on m'appelle désormais darling ou honey.
Ah on n'a pas ça chez nous....
A DC, pour obtenir un rendez-vous, un disque enregistré me demande de choisir entre cinq ou six options. Je presse un chiffre au hasard et, après la musique, une voix grave féminine me demande ma date de naissance, si je suis déjà venue, qui me recommande, quelle est mon assurance, etc, et me fixe un rendez-vous, si j'ai bien répondu.
Chez le docteur il y a le passage obligé à l'acceuil où campent cinq ou six afro américaines en général toutes au téléphone et très obèses. Quelquefois il y en a qui sont habillées comme si elles travaillaient dans un cabaret, faux cils interminables, mascara turquoise pailleté, une robe moulante, et quant au bonnet du soutien gorge, je pense qu'il épuise toutes les lettres de l'alphabet...du Z minimum.
Pas question d'interrompre ces dames, on attend qu'elles nous prêtent attention, sinon on te lance un regard à rentrer sous terre. Enfin tu remplis ta fiche, un questionnaire très long et tu signes un papier où tu déclares que le docteur n'est pas responsable (ah bon ?).
Après un moment, une assistante qui fait la tête me conduit dans une petite salle où je suis priée de me déshabiller puis d'enfiler une blouse, car on ne doit jamais être nu aux Etats Unis, même chez le docteur.
L' assistante me "prépare", elle prend la tension, me pèse, pose quelques questions sur un ton peu aimable, questions que je lui demande à chaque fois de répéter car j'ai du mal avec son accent.
Je suis à nouveau seule. Là le docteur entre, il est facilement reconnaissable par rappport aux autres, il est blanc, pas obèse et très souriant. Il m'ausculte une minute, me pose des questions, "combien de vin?", "vous fumez?" "vous prenez de la cocaïne"?, les antécédants familiaux, des cancers ? Et voilà c'est emballé. On dirait que le docteur est un peu déçu que je n'ai pas un cancer ni une maladie grave, je suis désolée. C'est vrai qu'il aurait pu renouveler sa porsche et cela l'aiderait à payer l'inscription de sa fille à l'université de Princeton (environ 8 000 dollars par mois)
Je passe à la caisse payer la visite qui me coûte en général entre 200 et 500 dollars. Le corps de la caissière est répandu dans l'entièreté de son bureau, je me demande comment elle a fait pour passer la porte, mais la petite tête juchée au dessus de cette masse, elle au moins, me sourit.
Rectificatif :
Depuis que j'ai écrit cela elle sont super gentilles! Un "good morning missis Margaine" de toute la réception m'accueille quand j'arrive, on rigole, surtout quand je dis "shit je vais pas pouvoir faire pipi avant l'analyse," je les fais s'esclaffer à gorge déployée, quel succés et quand je pars on m'appelle désormais darling ou honey.
Ah on n'a pas ça chez nous....
L'hiver, de New York à Miami
Dis bonjour à la dame Bobo ! |
Notre cadeau de mariage, un tour en Helico au dessus de Manhattan |
Awesome! Magic ! |
Noël à Venise (Floride) |
maisonnette sur la plage de Naples (Floride) |
Réveillon du Nouvel An des napolitains |
vol d'ibis |
un nouveau né si mignon, je l'aurais bien adopté |
MIAMI SOUTH BEACH |
le paparazzo aux jambes tatouées épie les stars |
la star qui se baignait |
j'en ai acheté un mais vous ne verrez pas la photo ! |
le tatouage est roi |
la robe à sequin, uniforme du soir |
Subscribe to:
Posts (Atom)